Contexte social et éthique
Au printemps 2012, une équipe de chercheurs de l’Université Laval, à Québec, a entrepris de connaître l’impact des OGM sur les pratiques culturales des producteurs de grandes cultures du Québec. Leur outil : un sondageNote envoyé par la poste. Quelque 516 producteurs de grandes cultures du Québec ont répondu aux questions portant principalement sur :
Parmi les 516 répondants au sondage, un certain nombre de producteurs sème aussi bien des variétés GM que conventionnelles sur leurs terres. Ceux-ci rapportent majoritairement que :
Environ 94 % des répondants au sondage ont appliqué un herbicide dans la plupart de leurs champs cultivés en 2011, qu’ils soient GM ou conventionnels :
Afin de réduire le risque potentiel de voir émerger des populations d’insectes résistants au Bt, le Bureau de la biotechnologie végétale (BBV) de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) oblige chaque utilisateur de semences Bt à ensemencer au moins 20 % de la superficie cultivée totale avec du maïs non Bt, pour aménager ce que l’on appelle des refuges.
Dans le sondage, près de 95 % des producteurs de maïs Bt affirment réserver 20 % ou plus de leurs superficies cultivées à du maïs non-GM pour servir de refuge à la pyrale du maïs. Parmi ceux-ci :